Un jury a reconnu la responsabilité du Roundup dans le cancer d’un jardinier.
Après DeWayne Johnson l’été dernier, c’est au tour d’un autre jardinier californien, Edwin Hardeman, de voir le Roundup de Monsanto reconnu responsable de son cancer par un jury américain, selon 20 Minutes.
La victime avait utilisé le désherbant pour sa propriété des années 1980 jusqu’en 2012. En 2015, un lymphome non-hodgkinien lui a été diagnostiqué. Un an plus tard, il poursuivait Monsanto en justice. Comme pour DeWayne Johnson, la défense d’Edwin Hardeman estime que la multinationale connaissait depuis longtemps les risques pour la santé du glyphosate, l’agent actif du Roundup, mais les a cachés.
Monsanto conteste fermement
Monsanto, représentée par Bayer depuis son rachat l’an dernier, continue à défendre l’innocuité de son produit, études scientifiques à l’appui, même si ces dernières sont contestées.
La deuxième phase du procès, débuté fin février, devait débuter ce mercredi avec la détermination par le jury de la connaissance et donc la mise sous silence des risques du glyphosate par Monsanto et le montant des dommages et intérêts éventuels. DeWayne Johnson, lui, avait obtenu 289 millions de dollars – une somme réduite plus tard à 78,5 millions et Bayer a fait appel.