Le glyphosate au cœur de l’actualité. Une mère de famille de l’Isère, Sabine Grataloup, a annoncé lundi qu’elle allait poursuivre Monsanto en justice en raison du handicap de son fils de 10 ans.
«Nous devons le faire pour protéger les enfants à venir»
Selon elle, la multinationale américaine est responsable de «la mise sur le marché de désherbants à base de glyphosate, qui ont causé les malformations et les souffrances de Théo», qui vit avec une trachéotomie et a déjà subi plus de 50 opérations. Sabine Grataloup aurait en effet été exposée au principe actif du Roundup durant sa grossesse, comme elle l’a expliqué l’an dernier devant le tribunal international Monsanto:
Tribunal Monsanto – Sabine Grataloup from Amétis – Dahu Production on Vimeo.
«Nous nous devons de le faire, avant tout pour Théo qui aura à faire face toute sa vie aux conséquences de son exposition in utero à un produit qui n’aurait pas dû être sur le marché. Nous devons le faire aussi pour protéger les enfants à venir, devant la difficulté des politiques à réagir de façon efficace et indépendante face à cette menace sur la santé publique», écrit la mère de famille sur sa page Facebook.
La France confirme son opposition au glyphosate
La France a réaffirmé ce jeudi, par l’intermédiaire du ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, qu’elle voterait contre le renouvellement de la licence du glyphosate au sein de l’Union européenne durant dix ans.
La Commission européenne doit le valider ou non avant la fin de l’année.