Les «Monsanto Papers» continuent de dévoiler les dessous très controversés de la multinationale américaine. Dans la dernière livraison, révélée par Le Monde, l’on apprend que Monsanto a fait appel à la technique du «ghostwriting» pour défendre le glyphosate, le principe actif du Roundup, dont le renouvellement de la licence fait actuellement débat en Europe.
Des signatures de scientifiques de renom
Alors que les avis scientifiques sont divisés sur la dangerosité ou non du pesticide pour la santé, le groupe américain a donc, selon ces documents internes déclassifiés par la justice américaine, payé des scientifiques indépendants de renom pour signer des études écrites par ses propres employés. Celles-ci affirmaient évidemment que le glyphosate était sans danger.
Le ghostwriting («écriture fantôme») est une pratique, difficile à prouver car secrète, mais qui serait très prisée par les grands groupes industriels de divers secteurs: médicaments, tabac, amiante… Elle aurait également été utilisée pour limiter les réglementations contre les perturbateurs endocriniens ou le réchauffement climatique, selon 20 Minutes.