Faute de machines, il existe un moyen peu onéreux de mesurer la pollution atmosphérique. Il s’agit d’analyser des bryophytes, plus connues sous le nom de mousses, selon une étude japonaise parue dans le Landscape and Urban Planning journal.
Les scientifiques ont analysé 50 types de mousses de la ville de Hachioji, près de Tokyo, et ont tenté d’obtenir des résultats sur plusieurs critères dont la pureté atmosphérique, le degré de pollution par les oxydes d’azote et la sécheresse qui accompagne l’urbanisation.
Changement de forme et de densité
Grâce à leur changement de forme et de densité en fonction de la pollution, les plantes ont rendu leur rapport pour ces deux derniers éléments, permettant aux chercheurs d’analyser les conséquences de la pollution atmosphérique.
Ces bioindicateurs sont ainsi recommandés pour ce type de mesures, notamment dans les villes aux plus forts taux d’humidité, où les mousses sont les plus nombreuses.