Installé depuis plus d’une décennie à Hong Kong, le chef britannique Neil Tomes a notamment œuvré en cuisine dans un restaurant baptisé «Beef and Liberty» («Bœuf et Liberté»). Mais tout cela est derrière lui depuis qu’il est devenu végétalien du jour au lendemain, a rapporté cette semaine le South China Morning Post.
Un menu revu à la sauce végétarienne
C’est après avoir regardé des documentaires pro-vegans que le professionnel de 47 ans a décidé de mettre fin à sa consommation de viande il y a environ un mois et demi, comprenant l’impact de l’industrie animale sur l’environnement. Mais cela a aussi eu des conséquences sur le propre menu du restaurant, Mavericks, dont il est le chef, et connu auparavant pour ses burgers, hot-dogs et autres nachos.
Neil Tomes ne s’est pas encore complètement débarrassé de la viande, mais il a au moins tenté de trouver des options végétariennes à tous ses plats comportant des produits d’origine animale, en ajoutant également d’autres plus sains comme des salades et un petit-déjeuner végétarien.
«Les végétaliens ont augmenté de 300% au cours des 10 dernières années»
S’il observe que les Asiatiques ne se préoccupent pas assez de la provenance des aliments qu’ils mangent, et notamment de la viande, il pense que les choses peuvent changer en leur donnant plus conscience de la réalité.
«Si vous dites aux Asiatiques que quelque chose n’est pas sain pour eux, ils vont arrêter de le manger. Si vous leur dites que le vin rouge est sain, les ventes de vin rouge vont augmenter de 300% en quatre ans. Si vous leur dites, ils vont entreprendre des changements plus dynamiques», estime le chef.
Neil Tomes est ainsi confiant pour l’avenir: «Apparemment, au cours des 10 dernières années, un demi-milliard d’animaux en moins ont été abattus que les 10 années précédentes, même avec une population américaine croissante. Les végétaliens ont augmenté de 300% au cours des 10 dernières années.»