Premier marché mondial de la viande, la Chine n’échappe cependant pas à la tendance mondiale d’une consommation en déclin ces dernières années. Le goût pour une alimentation plus saine s’installe dans le pays et de plus en plus de restaurants et épiceries végétariens ouvrent leurs portes, selon l’agence de presse indienne PTI.
Le végétarisme, un mode vie sain, écologique et à la mode en Chine
Il y aurait environ 1% de vegans en Chine, mais une étude a suggéré que le marché vegan devait croître de 17% en Chine entre 2015 et 2020, soit le taux de croissance le plus important au monde, qui pourrait également influencer l’Asie dans son ensemble. A Shanghai par exemple, le nombre d’épiceries végétariennes a doublé en cinq ans, passant de 49 en 2012 à une centaine l’an dernier.
Et de plus en plus d’initiatives, privées ou non, encouragent la population chinoise, et les jeunes en particulier, à se tourner vers un régime alimentaire sain et donc plus riche en fruits et légumes au détriment de la viande. «Parallèlement à la montée du protectionnisme animal, de plus en plus de jeunes Chinois considèrent le végétarisme comme un mode de vie sain, écologique et à la mode», résume ainsi le site Sixthtone.com.
150 millions de tonnes de CO2 par an rejetées par l’industrie animale
Mais il y a encore beaucoup à faire. Si les chiffres se croisent dans le bon sens – les ventes de porc sont passées de 42,49 millions de tonnes en 2014 à 40,85 millions en 2016 et les importations d’avocats de 1,9 tonne en 2010 à 25 000 en 2016, l’industrie animale chinoise est toujours responsable du rejet de 150 millions de tonnes de CO2 chaque année.