Si à l’échelle nationale, l’administration de Donald Trump fait du mal aux animaux sauvages, à l’échelle locale, la législation américaine évolue vers toujours plus d’humanisme vis-à-vis des animaux domestiques. Alors que dans le Connecticut, ces derniers ont le droit à des avocats dédiés, le site New Republic rapporte qu’en Alaska et dans l’Illinois, ils considérés depuis l’an dernier comme des enfants lors des divorces.
Concrètement, les juges doivent prendre en compte le bien-être des animaux lorsqu’ils officient pour des séparations. Par exemple, ils peuvent décider d’une garde conjointe pour des animaux, comme cela existe pour les enfants. Même si cela peut paraître superficiel, les défenseurs des animaux saluent cette nouvelle loi locale car elle va dans le sens d’une reconnaissance de plus en plus affirmée du droit des animaux et du fait qu’ils sont des êtres doués de sensibilité. Sachant que ce dernier statut n’est toujours pas inscrit dans la loi aux Etats-Unis contrairement à l’Union européenne, la Nouvelle-Zélande ou le Québec par exemple.
L’espoir d’un effet domino
Néanmoins, la dernière loi adoptée en Illinois «a officiellement reconnu les intérêts sensibles des animaux de compagnie et donné le pouvoir au tribunal de placer les droits et les intérêts des animaux avant les personnes qui s’en occupent», a précisé à New Republic un avocat de l’Animal Legal Defense Fund.
L’espoir des défenseurs des animaux est ainsi que ce type de loi positive poursuive son expansion à travers les Etats américains, gagnant toujours plus de popularité dans un pays où deux tiers des habitants ont au moins un animal domestique et dépensent chaque année plus de 40 milliards d’euros pour en prendre soin.