Les marques de cosmétiques internationales se disant véganes sont souvent pointées du doigt par les associations de défense des animaux à l’heure de vendre leurs produits en Chine. Les tests sur animaux y sont en effet obligatoires pour toutes les marques étrangères, mais cela pourrait bientôt changer grâce aux pressions des ONG, mais aussi du comportement plus conscient des jeunes générations chinoises.
L’Institut national de contrôle des aliments et des médicaments (NIFDC) a indiqué à la fin du mois dernier que la recherche d’alternatives aux tests sur les animaux faisait partie de ses priorités.
Un premier geste depuis 2014
Une déclaration qui a ravi les associations de défense des animaux. «C’est la première fois que l’autorité publie son point de vue sur des alternatives pour les cosmétiques avec une future stratégie aussi clairement articulée. Les autorités et les parties prenantes chinoises s’emploient activement à adopter des alternatives validées pour renforcer leur alignement sur la réglementation internationale dans le secteur des cosmétiques», a réagi Troy Seidle, l’un des responsables de Humane Society International, auprès du South China Morning Post.
Comme le rappelle le quotidien de Hong Kong, la Chine avait fait un premier geste vers la fin des tests sur les animaux dans le pays en 2014, permettant à ses marques nationales de cosmétiques de commercialiser certains produits sous des conditions néanmoins très strictes. Les marques internationales peuvent également bénéficier de ce traitement à condition de fabriquer leurs produits en Chine.