Il se dit passionné par les avions, le monde de l’imaginaire, la science mais aussi et surtout les animaux. A 9 ans, Vladimir participe aux manifestations parisiennes pour les défendre. Rencontre.
Comment en arrive-t-on à défendre les animaux si jeune?
J’ai commencé à accompagner ma mère aux actions et j’ai réalisé qu’en fait, j’aime bien tracter et me battre pour les animaux.
Au début, ça m’amusait, mais après, j’ai compris qu’ainsi, je pouvais aider les animaux. Leur vie est triste. Ils n’ont pas à vivre dans des élevages, aux zoos, dans les cirques ou dans des laboratoires.
En plus, j’aime bien les militants que je connais, ce sont des gens qui ont du courage et de la persévérance.
Ce combat semble important pour toi…
Oui beaucoup, parce qu’il serait regrettable de laisser de telles beautés souffrir, sans rien faire pour les aider.
Ne préfèrerais-tu pas passer tes après-midi à jouer avec tes amis?
Ça dépend. Quand il y a des manifestations sans beaucoup d’animation, ça m’ennuie un peu. C’est dur de rester sans bouger pour moi! Mais les autres, ça va. J’ai par exemple adoré participer à la marche contre la fourrure!
Qu’en pensent tes amis?
La plupart de mes amis s’en fichent complètement, sauf un qui est un peu intéressé par mes histoires.
Ils disent un peu comme les gens dans la rue, qu’il y a d’autres choses plus importantes ou plus intéressantes à faire dans le vie.
L’indifférence des gens te dérange-t-elle?
Je crois qu’ils pensent comme ça parce qu’ils ne veulent pas changer, ne veulent pas se prendre la tête à chercher du lait de soja au lieu du lait de vache, et aussi parce que tout ça est trop dur à voir.
Alors ouais, c’est vrai que c’est quand même dommage!
Photos: Juliana Marques & Nathalie Benoist
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