France 2 diffusait jeudi un reportage interrogeant sur la possibilité de vivre sans consommer de matière animale.
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Pour les besoins de l’enquête, le journaliste Paul Sanfourche a notamment rencontré Jean-Louis Hurel, Président de Saria, groupe leader dans la collecte et transformation de sous-produits animaux et coproduits d’abattoirs.
L’objectif? Comprendre pourquoi il est si difficile d’obtenir d’autorisation de filmer dans une usine.
La caméra tourne, mais le dirigeant ne s’en rend pas compte.
Jean-Louis Hurel : « Il y a une distanciation énorme entre ce qui est consommée et l’animal qui est à l’origine de ce produit. Je ne suis pas sûr que le lien soit nécessaire entre les deux. Car s’il est fait, cela va générer plus de rejet que d’acceptation. »
Paul Sansfourche : « Donc il vaut mieux que le public ne se rende pas compte que derrière sa barquette de viande il y a une vache? »
Jean-Louis Hurel : « Oui, je le pense. Parce que malheureusement cela va provoquer chez lui une réaction de rejet sur le fait d’abattre un animal pour le manger. »
Autrement dit, « pour vendre, mieux vaut ne pas trop culpabiliser le consommateur » résume le journaliste.