L’Agence des pêches japonaise a indiqué mercredi qu’elle renonçait à sa campagne de pêche à la baleine dans l’Antarctique.
Cette décision intervient quelques jours après une décision de justice rendue par la Cour internationale de justice (CIJ), et considérant que les activités de chasse à la baleine déclarées comme « scientifiques » par les Japonais, ne peuvent être considérées comme telles.
Car bien souvent, la « chasse scientifique » cache en réalité une chasse commerciale déguisée. Ce que confirme le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW). «À l’ère des échantillons d’ADN et de l’observation à distance, les scientifiques n’ont pas besoin de tuer les baleines pour les étudier. Le Japon profite d’une disposition de la convention baleinière de 1946 qui permet de tuer des baleines à des fins scientifiques. C’et argument a aussi été utilisé par la Norvège et l’Islande pour contourner les règles.»
L’ONG maritime Sea Shepherd qui lutte depuis 1978 contre mène une lutte sans relâche pour pousser les Japonais à cesser la chasse à la baleine s’est aussi réjouit de cette annonce.
« C’est une incroyable victoire pour les baleines. Mais nous préparerons tout de même nos navires pour un retour dans l’Océan Austral en Décembre 2014, si toutefois le Japon décidait d’ignorer le verdict. Si la flotte japonaise est de retour, les équipages de Sea Shepherd seront là pour forcer les baleiniers pirates du Japon à respecter cette décision.»