Cette semaine On n’est pas couché recevait Aymeric Caron pour Antispéciste. Un livre qui entend «réconcilier l’humain, l’animal et la nature». Avec notamment un débat intéressant en fin de vidéo entre Yann Moix et l’essayiste sur la séparation des espèces.
Vegemag vous propose de retrouver l’émission en intégralité.
Quelques extraits:
«Se battre pour les animaux, c’est aussi se battre pour les plus faibles, ceux qui souffrent.»
«J’ai une philosophie qui est la mienne mais qui peut être contestée. Le système d’exploitation des vaches est tel qu’on ne peut pas avoir du lait sans faire souffrir l’animal. Alors je bois du lait végétal. Les oeufs c’est la même chose. Pour avoir des poules pondeuses, on est obligé d’engendrer de la mort. En revanche, je considère que si on n’engendre pas de mort, ou de souffrance, je n’ai pas de problème à manger des oeufs.»
«Pourquoi tuons-nous les animaux? J’ai eu du mal à trouver une explication rationnelle.»
«Ce qui fait que nous sommes des témoins de la vie, c’est que j’ai une conscience. C’est le hasard qui fait que cette conscience s’est incarnée dans mon corps ou le vôtre. On aurait aussi pu nous incarner dans le corps d’un autre être, conscient.»
«On peut faire un exercice de pensée très simple. Vous êtes sur un bateau et le bateau va chavirer. Il y a 4 hommes et un chien. Il faut jeter quelqu’un par dessus bord. Qui va-t-on sacrifier? Le chien. Et si le chien est un sauveteur qui a sauvé beaucoup de vie? Et si ce sont des nazis et un chien sauveteur? Là, qu’est-ce qu’on fait?»
«Pourquoi ne pas rendre plus clairs les emballages de viande? Une photo de l’animal vivant, et une photo de l’animal à l’abattoir? Pour qu’on se rende compte de ce qu’est réellement la viande.»
«Je considère que tout être vivant sensible à un « vouloir vivre », cette volonté d’étendre sa vie qui est la même pour tous. Une vache considère que sa vie est aussi importante que la vôtre. Chaque être vivant à un but, la poursuite de lui-même.»