On retrouve de temps à autre sur les étals des fruits et légumes dont la marque est apposée via un petit autocollant. Ne trouvant cela pas très écologique, le fournisseur néerlandais Nature & More et les supermarchés suédois ICA ont décidé il y a quelques mois de remplacer ce petit morceau de plastique par une inscription au laser.
200 km de plastique économisés par an
Ce dernier, conçu par la société espagnole Laser Food, consiste en une lumière très forte qui retire du pigment de la peau des patates douces et avocats bio qui font l’objet de cet «étiquetage naturel», explique le Guardian. L’intérieur du légume ou du fruit ne s’en retrouve absolument pas affecté.
«Nous allons économiser 200 kilomètres de plastique par an, ce n’est pas grand-chose, mais je pense que c’est important», estime Peter Hagg, un responsable d’ICA, interrogé par le quotidien britannique. En effet, pas besoin de fabriquer ni de transporter le laser – même si la machine elle-même est très chère, qui produit ainsi moins de 1% du CO2 nécessaire pour produire un autocollant de la même taille. Celui-ci risque en plus de se décoller.
D’autres fruits visés
ICA entend poursuivre cet étiquetage naturel avec d’autres variétés de légumes et fruits, telles que des nectarines et des pommes ainsi que des melons. En Grande-Bretagne, Marks & Spencer a déjà testé cette technologie avec succès sur ses noix de coco, mais a échoué avec les oranges, le laser n’étant pas assez efficace.