Inlassablement et malgré une large opposition internationale, le Japon poursuit sa chasse annuelle de la baleine dans l’Antarctique. Rentrés vendredi à Shimonoseki, dans l’ouest du pays, les cinq baleiniers partis depuis novembre ont rapporté 333 cétacés, comme l’an dernier.
Mais officiellement, cette partie de chasse était, selon l’Agence japonaise de pêche citée par l’AFP, une «recherche destinée à étudier le système écologique de l’Antarctique». En effet, il est interdit à l’échelle internationale depuis 1986 de tuer des baleines sauf dans un but scientifique.
«Un acte de cruauté obscène commis au nom de la science»
Un prétexte qui fait bondir les associations de défense des animaux. «Chaque année où le Japon s’adonne à sa chasse à la baleine scientifique discréditée est une année de plus au cours de laquelle ces animaux merveilleux sont sacrifiés pour rien. Il s’agit d’un acte de cruauté obscène commis au nom de la science et qui doit cesser», a indiqué la vice-présidente de Humane Society International, Kitty Block, dans un communiqué.
Le Japon ne se cache en effet pas de proposer à la consommation les cétacés tués malgré une demande de moins en moins importante dans le pays.