Après 5 ans de succès en Allemagne, VeggieWorld s’est installé à Paris les 2 et 3 avril 2016. On fait le point avec Swantje Tomalak, directrice de ce salon dédié au véganisme.
Quel bilan tirez-vous de cette première édition de VeggieWorld en France?
C’est un réel succès. Nous avons eu 91 exposants pour pas moins de 7.204 visiteurs. Beaucoup de végans et de végétariens sont venus, mais nous avons également vu beaucoup de curieux, qui se posent des questions et qui souhaitaient découvrir ce nouveau mode de vie.
Autre témoignage de cet intérêt, les médias sont aussi venus en nombre!
Un salon comme Veggie World, c’est combien de mois de travail?
Nous avons commencé à travailler sur VeggieWorld dès février 2015. Et avec une équipe de 10 personnes.
Les premiers salon sont plus intensifs car on commence de zéro. Nos prochains seront plus faciles à organiser. D’ailleurs on donne déjà rendez-vous les 8 et 9 octobre 2016 pour la deuxième édition de Veggie World!
Vous pouvez nous en dire plus?
Cette nouvelle édition de Veggie World aura lieu le même week-end que la Veggie Pride. Avec les 2 jours de notre salon, notre programme, la manifestation de la Veggie Pride et ses conférences, Paris va être une ville dédiée au véganisme pour plusieurs jours!
Nous prévoyons déjà une troisième édition, pour avril 2017. Et, bonne nouvelle, Veggie World s’installera dans plusieurs villes de France dès 2017 ou 2018.
Avez-vous une idée du profil de vos visiteurs?
La plus grande part de nos visiteurs viennent d’Ile-de-France. Sans surprise, nous avons eu un public composé à 80% de femmes.
C’est très similaire aux résultats que nous avons obtenu en Allemagne. Les femmes sont plus sensibilisées à la nourriture saine et ont cette volonté de prendre soin de leur santé.
Néanmoins, il faut souligner que le véganisme reste un mode de vie accessible à tous.
Votre salon a été aussi placé sous le signe du bien-être. Avec notamment des cours de yoga…
Oui. Le yoga enseigne le respect à soi, à la nature et à l’environnement. C’est d’ailleurs aussi pour cela que beaucoup de bouddhistes, des indiens, des yogis suivent une alimentation de type végétarienne, et refusent donc de manger de la viande.
Dans un salon, avec beaucoup d’intensité, nous avons trouvé idéal de commencer nos journées avec des cours de yoga. Une bonne façon de prendre conscience de notre environnement, de la vie, et de ce que nous pouvons changer pour nous améliorer.
Vous pensez contribuer au développement du véganisme en France?
Le marché vegan est peu développé en France. On espère que notre organisation pourra donner des idées aux entrepreneurs qui veulent lancer des produits végétaliens.
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