La parc aquatique SeaWorld a annoncé jeudi qu’il mettait définitivement un terme à son programme de reproduction d’orques.
Une annonce que les associations de défense des animaux attendaient depuis longtemps et qui implique la fin de la captivité des épaulards dans les parcs aquatiques américains.
>> SeaWorld en chute libre après des campagnes contre la captivité des orques
«La société a changé»
«Les orques dont nous nous occupons aujourd’hui seront les derniers à Seaworld. Nous n’avons plus prélevé d’orques dans leur environnement naturel depuis près de 40 ans. Nous avons décidé d’aller plus loin et de cesser l’élevage dès aujourd’hui» a expliqué le groupe américain.
«La société change et nous aussi. Alors on écoute et s’adapte» a-t-il ajouté.
Un partenariat avec les protecteurs des animaux
SeaWorld s’est également engagé à s’associer avec l’association de protection animale The Humane Society of the United States et d’ouvrir un fond de 50 millions de dollars pour protéger les océans et les animaux marins.
Baisse de fréquentation
Ce revirement radical intervient une semaine après l’annonce par Sea World d’Orlando de la dégradation de l’état de santé de l’orque Tilikum, que l’on voit dans le documentaire Blackfish.
>> Les internautes choqués par la diffusion de « Blackfish »
Depuis plusieurs années, le parc rencontre également une nette baisse de sa fréquentation et tente de redorer son image, après de nombreuses actions des associations de droit des animaux.
Marineland ne veut pas changer
En France, le parc Marineland d’Antibes n’entend de son côté pas changer de politique.
«S’ils arrêtent les shows pour faire passer la pilule, le motif n’est pas noble. On ne va pas essayer de s’acheter une bonne conscience en annulant tous les spectacles», a affirmé Arnaud Palu, directeur du delphinarium, à 20 Minutes.