Près d’un millier de personnes se sont rassemblées aujourd’hui à Paris pour protester contre la vivisection, une pratique qui consiste à disséquerà titre expérimental un être vivant en laboratoire.
A l’origine de cette mobilisation, le CCE²A. Un collectif connu pour ses manifestations contre le Centre d’Elevage des souches de Mezilles (Bourgogne), un des plus importants élevages canins d’Europe pour l’expérimentation animale en laboratoire.
« Sortir de cette barbarie »
« On est tous rassemblés contre la vivisection, et pour mettre en place des méthodes substitutives. Il faut sortir de cette barbarie qu’est l’expérimentation animale » assure Marc, fondateur et président du CCE²A.
« Des méthodes alternatives existent. Mais elles ne sont pas financées à la même hauteur que l’expérimentation animale. Pourtant, on sait très bien que l’animal n’est pas un modèle biologique fiable, pour après proposer des médicaments à l’être humain. C’est un combat européen et mondial » enchaîne-t-il.
500 millions d’animaux tués
Selon le comité scientifique Pro Anima, l’expérimentation animale ferait 11,5 millions de victimes par an en Europe. Alors que dans le monde, quelque 500 millions d’animaux seraient tués dans les laboratoires.
La Commission européenne a jugé en juin « prématuré » d’interdire l’expérimentation animale, qu’elle décrit comme « importante pour protéger la santé des citoyens et des animaux, et pour préserver l’environnement ».
L’institution répondait à une initiative citoyenne européenne, baptisée « Stop vivisection », réclamant l’interdiction de l’expérimentation animale.
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