La RTS suisse diffusait mardi un débat sur la viande, alors que des initiatives pour en limiter sa consommation se multiplient. Vegemag vous propose de le revoir en intégralité.
Quelques extraits:
Aymeric Caron (Journaliste, auteur de No Steak)
« L’avantage d’être au 21e siècle c’est que nous avons fait beaucoup de progrès, et qu’aujourd’hui nous connaissons mieux la capacité des animaux à éprouver de la souffrance, de la tristesse. On ne peut plus considérer qu’ils sont là pour être exploités. »
« L’homme est un animal, parmi les autres animaux. Nous appartenons à la même famille. Sauf que nous, nous sommes sûrs d’une chose, c’est que nous savons faire la différence entre le bien et le mal. Cela nous confère une responsabilité vis à vis des autres espèces. C’est à dire de ne pas les faire souffrir de manière inutiles.»
« On produit les animaux spécialement pour les manger. Donc on peut pas se demander qu’est-ce qu’on va faire de ses animaux si on les tue pas. »
« On ne peut pas produire plus de viande. Il est là le problème. Alors comment faire? La solution, elle est végétale. On n’a pas le choix. »
Ueli Gerber (Président des boucheries Suter S.A)
« Ce sera pas demain la veille de voir notre planète végétarienne. »
« Si vous voulez pas tuer les animaux, laissez-les dans la rue. »
« En 2050, on aura un besoin de viande qui sera le double de celui d’aujourd’hui. Il faudra manger différemment. Alors finalement plus il y a de végétariens, plus il y a de la place pour ceux qui veulent manger de la viande. »
Roger Darioli (Vice président de la société suisse de nutrition)
« Le régime vegan est restrictif. Mais c’est possible de l’adopter, à condition d’avoir à faire à des gens qui sont formés. »
« Le poison n’est pas le produit mais la dose. C’est ça que l’on dit. On aimerait rendre attentif la population. Quand on mange en excès, il peut y avoir des conséquences négatives sur la santé. »
Andonia Dimitrijevic (Directrice de la maison d’édition l’Âge de l’Homme)
« Les parents vegans on un peu peur de s’informer. Il faut absolument briser ce tabou. Il faut une communication, pour que les parents soient bien accueillis et informés. »
« En devenant vegan ,j’ai découvert énormément de choses qu’on ne consomme jamais.
« Mon bébé était le plus gros et grand de la maternité. »
Philippe Ligron (Cuisinier, historien de la gastronomie)
« Je vous invite à me dire où (les cruautés dans les abattoirs) se passent. »
« On est tous d’accord, on aime les animaux. »
« Le consommateur va devoir manger moins de viande, mais il faudra qu’il mange de la viande de qualité. »
« Dans les chaines d’abattage, ici en Suisse, les animaux ne souffrent pas. »
« Libre à vous de ne plus manger de viande, tant mieux on en a plus pour nous. »
Kate Amiguet (Mouvement pour les animaux et le respect de la terre)
« Les animaux n’ont pas donné leur accord pour mourir et finir dans nos assiettes. »
Aussi invités: Claude Baehler (Eleveur) et Anushavan Sarukhanyan (Association Pour l’Egalité Animale (PEA).