Après San Francisco en mars dernier, c’est au tour de Los Angeles d’avancer vers l’interdiction de la vente de fourrure dans ses magasins. Le conseil municipal de la ville a voté à l’unanimité pour cette loi qui prendra effet dans les deux ans suivant sa promulgation.
«C’est Los Angeles qui prend position et dit que nous ne serons plus complices du commerce inhumain et vil des fourrures qui dure depuis des années», a déclaré au New York Times un membre du conseil municipal, espérant que la ville californienne sera un exemple pour ses homologues du reste du pays même si son climat doux à l’année facilite ce type de décision. Un effet boule de neige tout à fait plausible, les villes américaines étant de plus en plus enclines à prendre des décisions en faveur des animaux.
Les associations de défense des animaux aux anges
Si les vendeurs de vêtements et accessoires en fourrure sont en colère, les associations de défense des animaux, elles, se sont immédiatement réjouies de la nouvelle. «Je fais ce travail depuis près de 10 ans et si vous m’aviez dit il y a deux ans seulement que Gucci, Versace, Burberry, la Fashion Week de Londres, la Norvège, les Pays-Bas et São Paulo interdiraient la fourrure, je ne vous aurais pas cru», s’est enthousiasmé auprès du quotidien PJ Smith, de Humane Society International.
En Californie, outre San Francisco, Berkeley et West Hollywood avaient été pionnières. A l’échelle mondiale, l’Inde et la ville de São Paulo (Brésil) ont des législations anti-fourrure similaires. Le Royaume-Uni y songerait également dans le cadre de ses nouvelles mesures de protection animale. Et on ne compte plus les grandes marques de luxe abandonnant cette matière d’origine animale: Gucci, Michael Kors, Jimmy Choo, Furla, Versace et tout récemment Burberry.