Les hérissons commencent à avoir leurs propres «autoroutes» à Londres. Depuis quatre ans, Michel Birkenwald creuse des trous dans les murs de la ville afin d’en faire des tunnels et de rendre les déplacements des erinaceidae plus sûrs.
Successful day yesterday over 15 new holes opened up @BarnesHedgehogs #london #uk #britain #wildlife #richmond pic.twitter.com/5eWeokTPl1
— Barnes Hedgehogs (@BarnesHedgehogs) 19 février 2018
La population des hérissons en déclin constant
«Je suis juste un type ordinaire qui a décidé d’aider un de nos mammifères les plus adorables», a expliqué le bijoutier londonien au site Atlas Obscura. En effet, les statistiques montreraient que la population des hérissons serait en déclin constant en Grande-Bretagne – de 30 millions dans les années 1950 à 1,5 millions en 1995 – pour différentes raisons: baisse du nombre d’espaces verts, morts sur la route… Ces vingt dernières années, leur nombre aurait diminué de moitié à la campagne et d’un tiers dans les villes.
«Cela signifie que les hérissons s’installent dans nos villes et villages. Ils sont assez robustes et capables de bien vivre à nos côtés, à condition de leur faire de la place et de lier ensemble les espaces verts», observe auprès d’Atlas Obscura Emily Wilson, de Hedgehog Streets.
Avec une petite aide des Londoniens
Outre ces tunnels pour aider au déplacement des hérissons, l’association a motivé plus de 47 000 Londoniens pour qu’ils s’engagent à laisser dans leur jardin des amas de feuilles mortes ou de petit bois pour que les animaux puissent y trouver un abri, ainsi que de la nourriture (celle pour chien et chat fait l’affaire) et de l’eau.