Un peu plus de protection pour la faune et la flore marine mondiale. A la fin du mois dernier, le Mexique et une alliance internationale ont successivement créé deux nouvelles réserves marines.
Des zones touchées par la surpêche
Au Mexique, c’est l’archipel de Revillagigedo qui s’est vu entouré d’une zone de protection de 150 000 km², soit la plus grande d’Amérique du Nord. La pêche et l’exploration minière y sont interdites, tout comme la construction de nouveaux établissements de tourisme sur les quatre îles volcaniques. La région, qui a souffert de la surpêche, abrite plus de 400 espèces sous-marines.
Con el Decreto del Parque Nacional Revillagigedo, el @gobmx reafirma su compromiso con la conservación del patrimonio de @Mexico y el mundo. pic.twitter.com/RNfTruK6XM
— Enrique Peña Nieto (@EPN) 25 novembre 2017
Quelques jours plus tard, l’Union européenne et neuf autres pays (dont les Etats-Unis) ont décidé, après deux ans de pourparlers, d’interdire la pêche dans l’Océan Arctique central (2,8 millions de km²) pour une durée de 16 ans, renouvelable tous les cinq ans ensuite. Cela va permettre aux scientifiques de mieux comprendre l’écologie sous-marine locale et notamment les impacts du réchauffement climatique.
6% des océans mondiaux protégés
Actuellement, 6% des océans mondiaux sont des zones protégées. L’ONU a fixé à 10% l’objectif pour 2020, mais les experts estiment qu’il faudrait aller jusqu’à 30% pour réduire les effets dramatiques de l’exploitation sous-marine, selon le Guardian.