Des chiffres impressionnants. 520.400 Européens ont connu une mort prématurée – avant 65 ans – en 2014, dont 487.000 au sein de l’Union européenne, en raison de la pollution de l’air, selon un rapport publié ce mercredi par l’Agence européenne pour l’environnement (AEE).
Rome et Varsovie étouffent
Le pays comptant le plus de victimes est l’Allemagne, devant l’Italie, le Royaume-Uni, la Pologne et la France. Les villes européennes concentrant le plus de dioxyde d’azote et de particules fines sont Rome et Varsovie, pointées du doigt dans le rapport.
«En tant que société, nous ne devrions pas accepter le coût de la pollution atmosphérique. En prenant des décisions audacieuses et en investissant intelligemment dans des modes de transports, une énergie et une agriculture plus propres, nous pouvons nous attaquer au problème de la pollution tout en améliorant notre qualité de vie», a déclaré dans un communiqué Hans Bruyninckx, directeur exécutif de l’AEE.
La France sommée d’agir
En juillet dernier, le Conseil d’Etat a sommé le gouvernement français d’agir afin de faire baisser les concentrations en dioxyde d’azote et en particules fines PM10 dont les limites sont dépassées dans l’Hexagone depuis deux ans.