L’autopartage a de beaux jours devant lui. Selon une étude de PricewaterhouseCoopers (PwC) publiée lundi, le système, qui existe aujourd’hui sous diverses formes, va permettre de réduire le nombre de véhicules en circulation de 280 à 200 millions d’ici 2030.
«D’ici quelques années, la norme actuelle selon laquelle la plupart des gens conduisent leur propre véhicule va devenir un concept de mobilité parmi d’autres», prédit Christoph Stürmer, expert automobile chez PwC, cité par Libération.
Moins de voitures, mais un trafic plus important
Cependant, moins de voitures utilisées ne va pas signifier que cela roulera mieux sur les routes. Au contraire, selon PwC, le trafic sera plus intense car les véhicules en autopartage – à ne pas confondre avec le covoiturage – seront plus nombreux en activité, avec 58.000 kilomètres parcourus par an en moyenne contre 13.230 kilomètres pour une voiture non partagée.
Les constructeurs automobiles n’ont donc pas à s’inquiéter, car le besoin en véhicules neufs sera alors plus important avec une augmentation des immatriculations malgré un nombre global de voitures réduit.