750 comme le nombre d’espèces animales ayant disparu de la surface de la Terre. Régis Mangeot, coureur «ultra» vegan, a ainsi décidé de parcourir, entre le 31 août et le 10 septembre, ce même nombre de kilomètres afin de mobiliser les consciences autour de la cause animale et de son régime alimentaire.
De Paris à Toulouse
Son point de départ? Paris et sa place de la République, comme «un symbole envoyé au monde, des notions de liberté, d’égalité et de fraternité que je souhaite voir reconnues aux êtres sentients» et «ces grandes valeurs font défaut aujourd’hui lorsque l’on s’intéresse à leurs conditions de vie».
La destination? Toulouse, «une ville pleine de vie, pleine de volonté, où les associations font un travail important pour la protection animale et la promotion du mode de vie vegan». Et sur le chemin des étapes à Etampes (Essonne), Orléans (Loiret), Vierzon (Cher), Châteauroux (Indre), Guéret (Creuse), Eymoutiers (Haute-Vienne), Tulle (Corrèze), Gramat (Lot), Cahors (Lot) et Montauban (Tarn-et-Garonne).
https://www.youtube.com/watch?v=FahaBkltBfc
Trois causes à défendre
Durant son périple, Régis Mangeot brandira trois étendards: la «promotion du véganisme», le «rejet du spécisme» et la «lutte pour la protection animale».
Le défi revêt une autre importance, prouver que le véganisme est adapté à la pratique du sport de haut niveau: «Malgré tout ce que l’on peut voir et lire, le mode de vie vegan, par son alimentation végétale, est bénéfique et permet, outre une vie sereine et sans carences, la pratique du sport, même à doses importantes. Je le vis chaque jour, à chaque entraînement, à chaque compétition».
En effet, le quarantenaire, végétarien depuis 2006 puis vegan depuis plus de six ans, est un habitué des courses ultra, sur de très longues distances et donc durées, pour lesquelles il associe régulièrement un organisme militant.