Il y a la Trump Tower, les Trump Hotels et il y a, depuis mars dernier, la Trump Forest. Mais le président américain n’est pas à l’origine de cette dernière. Ce sont trois jeunes de Nouvelle-Zélande qui ont décidé de la planter afin de protester contre le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris.
«Le président américain ne croit pas que le changement climatique soit provoqué par l’homme. Il veut ignorer l’une des plus grandes menaces de la vie sur Terre. (…) Nous planterons donc une forêt pour absorber les gaz à effet de serre supplémentaires que Donald Trump envisage d’envoyer dans notre atmosphère», expliquent sur leur site le Britannique Dan Price, l’Américain Jeff Willis et le Franco-Néo-Zélandais Adrien Taylor.
Une forêt mondiale «pour compenser la stupidité monumentale de Donald Trump»
Ils ont en effet résolu de planter l’équivalent de ce que le plan climat américain révoqué par Donald Trump aurait dû contenir en CO2, c’est-à-dire 10 millions d’hectares de forêt, soit la taille du Kentucky.
S’ils ont inauguré la Trump Forest en plantant 1.000 arbres en Nouvelle-Zélande, celle-ci se veut une forêt mondiale et participative, donc plantée à travers la planète par tout un chacun, «pour compenser la stupidité monumentale de Donald Trump», selon les trois jeunes hommes.
«Plantez des arbres partout dans le monde au nom de Donald Trump»
Pour planter ces arbres, plusieurs manières: «Nous ne voulons pas de votre argent. Nous voulons que vous payiez et plantiez des arbres partout dans le monde au nom de Donald Trump et que vous nous envoyiez le reçu afin que nous puissions ajouter votre généreuse contribution à la carte mondiale de la Trump Forest. Ou vous pouvez facilement contribuer directement avec notre partenaire Eden Reforestation Projects».
A l’heure actuelle, 681 participants ont été décomptés pour plus de 184.000 arbres plantés grâce à plus de 21.000 euros de dons. Et si vous voulez donner un coup de pouce supplémentaire à la Trump Forest, ses initiateurs demandent au public d’interpeller Leonardo DiCaprio sur Twitter afin qu’il en ait connaissance et y apporte, sans aucun doute, un sacré boost de médiatisation.