Ayant visiblement compris que les humains ne pourraient pas tout faire tout seul, les plantes ont décidé de mettre la main à la pâte en matière de lutte contre le réchauffement climatique. C’est ce qui ressort d’une étude australienne publiée par Nature la semaine dernière.
Une consommation efficace de l’eau
Les chercheurs ont observé que sur une période allant de 1982 à 2011, l’absorption de carbone terrestre par les plantes a augmenté significativement (+17%) sans que cela ne soit accompagné d’une hausse proportionnelle de la consommation d’eau par évapotranspiration. Ainsi, malgré une absorption supérieure en carbone, elles n’ont pas transpiré plus d’eau, la consommant de manière efficace, que ce soit dans des zones humides ou désertiques, selon les scientifiques.
Cependant, ils soulignent qu’il n’y a toujours pas de consensus sur la manière dont les cycles couplés de carbone et d’eau vont évoluer avec la poursuite du réchauffement climatique, or la connaissance de cette relation va être cruciale pour pouvoir prédire les changements à venir et notamment anticiper la disponibilité de l’eau et a fortiori la future production alimentaire. Aux humains donc de faire leur maximum pour éviter les mauvaises surprises.