Après avoir levé l’interdiction de l’exploitation pétrolière et gazière dans l’océan Arctique imposée par Barack Obama l’an dernier, l’administration de Donald Trump a autorisé mercredi la multinationale italienne Eni à mettre en œuvre ses plans de forages pétroliers au large de l’Alaska, malgré les réticences des défenseurs de l’environnement pour les dommages qu’ils pourraient causer à la faune locale.
Des dommages irréparables
Eni prévoit de forer quatre puits de pétrole à partir de Spy Island, l’une des quatre îles artificielles destinées à servir de base d’appui pour l’exploration pétrolière et gazière dans la mer de Beaufort, une zone maritime du nord de l’Alaska.
Selon les défenseurs de l’environnement, les risques pour les ours polaires, baleines et autres mammifères marins de la région sont extrêmement élevés en raison des rejets provoqués par ces forages. «L’approbation de ce plan de forage dans l’Arctique rend un projet dangereux encore plus risqué», a déclaré Kristen Monsell, avocate pour le Centre pour la diversité biologique, dans un communiqué cité par le Guardian. «Des rejets de pétrole causerait des dommages gigantesques et il serait impossible de les nettoyer», ajoute-t-elle.